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 Je Suis Une Légende

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Faith
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MessageSujet: Je Suis Une Légende   Je Suis Une Légende Icon_minitimeMer 2 Jan - 19:53

je vais vous parler de "Je Suis Une Légende"

Ce film est franchement superbe même si j'ai sursauté plus d'une fois^^
L'histoire? En 2009, la modification génétique du virus de la rougeole permet la guérison du cancer. 3 ans plus tard, il ne reste qu'un seul homme à Manhattan, mais il n'est pas seul.
Spoiler:


Will Smith joue vraiment bien. Un très bon film mais qui n'est pas pour les âmes trop sensibles bigsmile
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MessageSujet: Re: Je Suis Une Légende   Je Suis Une Légende Icon_minitimeDim 6 Jan - 5:46

Je l'ai vu aussi et j'ai beaucoup aimé!
La scène qui m'a le plus marqué c'est celle du chien où il ne peut plus rien faire pour lui... trop triste Triste
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Faith
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MessageSujet: Re: Je Suis Une Légende   Je Suis Une Légende Icon_minitimeDim 6 Jan - 12:50

C'est claire, elle est trop triste la scène!

Spoiler:
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Sahagiel
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MessageSujet: Re: Je Suis Une Légende   Je Suis Une Légende Icon_minitimeSam 19 Jan - 15:50

Je l'ai vu aussi, vraiment triste :s.

Spoiler:

J'avais dû rédiger une brève impression pour mon site, donc la voici wink.

Comme d'habitude, elle n'engage que moi x)

Citation :
Ayant vu le film la semaine dernière, je peux quelque peu étayer mon avis : I am legend n'est pas une oeuvre novatrice, les concepts nous apparaissent revus, avec des rappels plus ou moins volontaires à le Survivant néanmoins le traitement du scénario, lui, intrigue. Pas une scène ne passe sans que nous soyons happés par l'ambiance, l'atmosphère sirupeuse, cette once d'horreur. Car on ne saurait le nier, l'équipe est parvenue à créer un monde complet, dôté de son paysage post-apocalyptique, de son bestiaire, de ses errances ou questions. Nous rencontrons ainsi des personnages déchirés par leurs devoirs, à une époque où la volonté surclasse les capacités du corps humain.
Un autre aspect intéressant s'incarne dans la portée scientifique du film : nous nageons dans la science-fiction, avec l'aperçu d'expérimentations humaines, dont le résultat fut un virus mortel pour 90% des cas. Comme l'explique Robert Neville, sur les 10% restant, neuf se transforment en zombies, et les derniers déclarent une immunité à la maladie. Cette idée, certes brodé par l'écrivain Richard Matheson, ouvre la porte à bien des approfondissements, or découvrir comment Robert Neville combat le virus, élabore des expériences, s'attache à trouver un antidote, renforce la personnalité du film.
Cet aspect du film est supporté par un rendement réaliste, notamment lors de l'évacuation de New York, avec des procédures de quarantaine tout à fait plausibles (soit dit en passant, la dite séquence vous éblouira : la multiplicité des figurants alliée à la débandade confère une portée dramatique au film, assurément), et une trame scénaristique validée par les chercheurs : la possibilité qu'un rétrovirus échappe à ses créateurs n'est en effet pas impossible, ce qui est en soi nous paraît assez effrayant !

Dés la première minute, nous découvrons ainsi un New York proprement impressionnant : l'environnement recréé en bluffera plus d'un, quand bien même de nombreux films ont réalisé cette prouesse. Là, l'absence de vie nous frappe de plein fouet ; une impression de vide, d'inexistence, d'abandon... On comprend sans mal la dureté de cette vie et à plusieurs reprises une question vient se loger dans notre esprit : comment a-t-il pu survivre ? Est-ce sa volonté seule qui le soutient ?
En réalité, la complexité du personnage ne se limite pas à ça, puisqu'une myriade de souvenirs et d'impressions le hantent aussi sûrement que les goules : plus que de l'obstination, c'est le sens du devoir qui semble le poursuivre. Quelque part, il se sent responsable de la situation et ne cesse de vouloir la résoudre, les sauver, jusqu'au bout, au péril même de sa vie. Ce protagoniste s'avère alors particulièrement attachant, tout comme son compagnon canin, inventé par les scénaristes pour renforcer sa souffrance continuelle. Certaines scènes du film se hissent ainsi au faîte de l'émotion, en particulier quand les deux partenaires s'aventurent parmi les ombres, le domaine des prédateurs, de l'horreur la plus parfaite.

On ne se heurte pas à une vision simpliste du problème : les zombies ne soulignent pas une simple dégénérescence ; étrangement, on souhaite aussi les voir quitter cette folie pour rebâtir le lacis de leurs esprits. Les scènes où nous les rencontrons nous apparaissent alors effrayante, du fait de cette incertitude constante : que vont-ils devenir ? Jusqu'à quel point ont-ils perdu l'esprit, sont-ils véritablement inhumains ou substituent-ils une once de raison en eux ?
A l'image de Robert Neville, on les voit ainsi évoluer au fil du scénario : ils ne cessent de dévoiler de nouvelles facettes de leurs êtres, au point de plonger le spectateur dans une fascination proche de l'effroi : certes, vous ne sursauterez que rarement, mais quand on voit ces créatures gagner en intelligence, entrer dans le jeu de Neville puis détruire tout ce qui lui est cher, difficile de retenir un frisson.

L'adaptation est desservie par une galerie d'acteurs passionnés, dont on retiendra surtout un Will Smith décidément aussi talentueux dans le registre tragique que familial. Je féliciterai à cette occasion la maturité de sa prestation : il parvient à incarner un Robert Neville torturé mais aussi éperdu, touchant, nerveux, en bref : humain. A plusieurs reprises les émotions s'imprimeront sur son visage pour nous affleurer, et au final je retiens une impression de réalisme, tant sur ses expressions faciales que sa gestuel ou son charisme. Il reprend tous les canevas dramatiques puis nous enferre dans une dynamique savamment dosée : mêlange de routine, de recherches et scènes d'une violence sèche, il passera en revu tous les arts de son métier.
A ce titre, l'hétéroclité du film se savoure, car la diversité des plans et des lieux élargisse son horizon. Tandis que nous sommes transportés dans l'univers de Robert Neville, avec son emploi du temps réglé comme une horloge, l'exploration de la ville offre une perspective plus axée sur l'action. On apprécie à ce titre la constriction du scénario, qui nous enferme dans un étau au raisonnement implacable : le message du film, lui aussi, ajoute du grain à moudre à l'intrigue. A force de vouloir vaincre la vieillesse, la maladie, l'infirmité de sa nature, l'homme ne risque-t-il pas de signer sa mort ? Toutes ses évolutions n'évoquent-elles un contrat dont notre sang servira d'encre ? On peut alors s'interroger sur le devenir de ces constances innovations, et si au final toutes ses fioritures sont nécessaires.

Par ailleurs, les effets spéciaux se mettent au service du film : comme dit précédemment, les décors s'avèrent très bien rendus, tandis que les zombis ou les animaux, eux, satisferont la plupart des spectateurs. Si on note un aspect guère convainquant, avec une texture qui trahit le passage de l'ordinateur, l'ensemble sera apte à nous immerger dans le film.

Je terminerai cette impression sur ces mots : Je suis une Légende constitue une agréable surprise, quand je m'attendais à un résultat bien plus mitigé. Certes, nombre d'éléments ont été modifié par rapport au roman : le point d'émergence du virus, son origine même, la nature des goules, le final, ou encore les protagonistes, mais au font n'est-ce pas là, le but d'une innovation ?
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